Journées Nationales 2023 – Rejoignez-nous

Journées Nationales 2023 – Rejoignez-nous

Du 3 au 11 juin prochains, vous croiserez nos bénévoles dans les marchés, dans les rues, devant les cafés, aux feux rouges… bref une vague rouge va déferler partout dans le Finistère pour nos 89es Journées nationales. Le principe est simple : chaque don que vous ferez en glissant une pièce dans nos tirelires (ou troncs pour les intimes), par carte de paiement ou SMS, viendra directement financer nos actions à côté de chez vous. Alors ? On se rejoint en bas ?

Distribuer des repas chauds, des vêtements à ceux qui rencontrent des difficultés, rendre visite à une personne âgée qui se sent seule, vous protéger lorsque vous assistez à un concert ou courez un semi-marathon … en faisant un don, petit ou grand selon vos possibilités et votre envie, une chose est certaine : vous allez faire une action très concrète. Et surtout une action très locale, en bas de chez vous.
Vous le savez, beaucoup de personnes ne parviennent pas à s’en sortir sans un coup de pouce. Alors, nous avons besoin de vous et de votre générosité pour les aider. 1 euro, 10 euros, 100 euros, c’est chacun de vos gestes mis bout à bout qui nous permettent d’avancer.
Car il n’existe pas de “petit don” : chaque somme est essentielle pour soutenir ceux qui en ont besoin.

Concrètement :

■      avec 1€ : c’est un repas que l’on distribue;

■      4€ : un kit d’hygiène;

■      10€ : 30 couvertures de survie pour un poste de secours;

■      30€ : une consultation médicale

 

VOUS VOULEZ VOUS IMPLIQUER ?

Vous pouvez donner aussi… de votre temps ! Venez donc passer 2h ou 3h avec nous pour quêter en devenant “bénévole d’un jour”. Vous ne le regretterez pas. Et qui sait ? Ce premier pas vous donnera-t-il peut-être envie d’aller plus loin et de rejoindre les bénévoles de nos 1000 unités locales sur toute la France.

Pour devenir bénévole d’un jour c’est très simple

Nous espérons, cette année encore, que la mobilisation sera importante dans un contexte où les besoins sur le terrain vont grandissant. Un grand merci par avance à toutes et tous pour votre soutien !

Secouristes sans clichés !

Secouristes sans clichés !

« Porter secours » ça vous tente ? Aider les autres, être là, pour eux, présents lors de temps forts, qu’ils soient festifs ou critiques. Ça vous dirait bien mais, avouez-le, cela vous semble un peu obscur, compliqué, technique… – réservé à des pros qui auraient du temps, en somme.

Erreur ! La réalité du secourisme est bien loin des clichés nés des films et des séries télé. Écoutez plutôt ce qu’en disent nos volontaires, engagés sur le terrain. Patrick, Luna et les autres vous racontent tout, ou presque.

Oubliez vos idées reçues !

Quand vous pensez « secourisme », vous songez immédiatement branle-bas de combat –  vous imaginez des blouses blanches suturant des plaies, seringue à la main, dans une ambiance de stress intense. Eh bien non ! Pas besoin d’être médecin ou kiné pour être secouriste bénévole. Tout simplement car ce n’est pas votre rôle.

 

Laissez-vous tenter – le secourisme ça apporte tellement

Là encore, ce sont nos bénévoles qui en parlent le mieux. Ils ont tous les âges, viennent de tous horizons. Chacun s’est engagé pour des raisons qui lui sont propres, certes. Mais, comme Luna, tous vous le diront : on s’engage comme secouriste parce qu’on a envie de donner. De porter secours et prendre soin. Question d’humanité, de solidarité. Et brusquement, on s’aperçoit que l’on reçoit aussi ! Et ce de mille façons.

 

Pêle-mêle, et en quelques lignes…

« On apprend à être réactif en situation d’urgence, quelle qu’elle soit ». Et ça, comme le souligne Idrissa, ce n’est pas rien. « Car ces situations, dramatiques ou bénignes, nous pouvons tous y être confrontés un jour ou l’autre, dans notre quotidien. Qu’on soit lycéen, étudiant, parent, actif ou à la retraite… »       

Et puis, être engagé comme secouriste, « ça apporte vraiment une sacrée dose de confiance en soi. Parce qu’on nous fait prendre des responsabilités tout en étant encadrés », comme le dit Luna. « Toute jeune, j’avais un uniforme, je montais dans un camion et je sauvais des vies. C’était incroyable. Je me rendais compte à ce moment-là que j’avais une responsabilité, et ça me donnait une confiance dingue! »

« Depuis toute petite j’ai toujours été attirée par l’urgence, l’esprit d’équipe, discuter avec les gens, être là pour eux. Et en étant secouriste on est vraiment présents pour les autres », renchérit  Lolita, secouriste au festival Yzeures’ n’ rock à Yzeures-sur-Creuse. « Ma mission sur ces trois jours de festival ? Faire de la prévention, aider les gens qui sont dans le besoin, ceux qui ne se sentent pas bien. Parce que dans le secourisme, il y a aussi le côté social. Et si urgence il y a, quand on est auprès d’une victime on ne réfléchit pas tellement, on est dans l’action. On sait ce qu’on doit faire, on est formé pour, même si c’est dur. On sait qu’on peut compter sur les autres, on est tous soudés. Être secouriste c’est… être au plus près des gens. »

Léa et Arnaud, originaires d’Amiens, opinent. Il y a peu, ces deux jeunes équipiers secouristes étaient présents aux 100 km de la Somme  – « 100 km à pied, malaise garanti ! », sourit Léa. « Mais on est là pour ça ! Et se sentir utiles, ça nous booste – d’ailleurs, quand les gens viennent me voir, ils le sentent, ils le voient… que suis contente d’être là ! » Son compère opine. Être utile à tous. Sans distinction… Oui, ça vous nourrit. « Et en plus, ça nous permet de changer d’air, de rencontrer de nouvelles personnes. » Secouriste s’écrit avec un « s » en somme – « car c’est un engagement d’équipe. De la cohésion. Des rires partagés. De la solidarité en fait ».

La Croix-Rouge se mobilise pour la Journée Mondiale des Premiers Secours

La Croix-Rouge se mobilise pour la Journée Mondiale des Premiers Secours

Le 10 septembre a lieu la Journée Mondiale des Premiers Secours ! A cette occasion, les bénévoles de La Croix-Rouge française du Finistère se mobilisent pour initier le grand public aux gestes de premiers secours.

Aujourd’hui, seulement 40% des français sont formés aux gestes qui sauvent.  Lorsque l’on sait que de première victime potentielle, chacun est aussi le premier témoin et donc le premier à pouvoir intervenir en attendant l’arrivée des secours. Après s’être concentrée sur les initiations pour les enfants l’an dernier, la Journée Mondiale des Premiers Secours s’adresse cette année à tous parce qu’il n’y a pas d’âge pour se former. Cet apprentissage est accessible à tous et il est important de le faire tout au long de la vie.

Adriana Karembeu, ambassadrice de l’association, se rendra à Avignon, la capitale du Vaucluse. Un département qui compte un très fort pourcentage de population exposée aux inondations et qui est particulièrement sensibilisé à la culture du risque, presque 30 ans jour pour jour après le drame de Vaison-la-Romaine.

Le samedi 10 septembre 2022, la Croix-Rouge française multiplie les possibilités pour le grand public de s’initier gratuitement aux gestes de premiers secours, à la réduction des risques ou encore aux initiations premiers secours pour jeunes enfants, mais aussi de mieux connaître les activités de la Croix-Rouge française et peut-être même se découvrir une âme de secouriste et rejoindre les rangs de la Croix-Rouge française en tant que bénévole.

Nos bénévoles pourront présenter les actions de la Croix-Rouge française du Finistère et desceller en vous, une âme de bénévole et une volonté de vous engager à nos côtés pour venir en aide aux autres.

 

La Croix-Rouge française du Finistère rendez-vous au public le 10 septembre 2022 de 10h00 à 17h00 pour être initié gratuitement aux gestes de premiers secours.

 

Rendez-vous Rue de Siam (en face du Casa Havana) à Brest, et sur le parvis de la mairie à Morlaix

 

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, il est possible de s’inscrire tout au long de l’année aux sessions de formation proposées au sein des différentes structures Croix-Rouge à travers la France entière : Prévention et aux Secours Civiques de niveau 1 (PSC1), Initiation aux Premiers Secours Enfant et Nourrisson (IPSEN), pour trouvez la formation la plus près de chez vous c’est par ici

Recrutement photographe

Recrutement photographe

La Croix-Rouge française du Finistère, ce sont près de 800 bénévoles, dont 192 secouristes qui œuvrent au quotidien dans l’action sociale, la formation ou encore l’urgence et le secourisme.

Nos bénévoles accompagnent les personnes en situations de vulnérabilité, forment le grand public aux gestes qui sauvent, encadrent des évènements sportifs ou culturels afin d’assurer la sécurité. Dans le but de mettre en valeur et promouvoir leur engagement, la délégation territoriale du Finistère recherche des photographes bénévoles, pour les suivre sur différentes activités et couvrir leurs actions.

Vous êtes photographe amateur ou professionnel ? Rejoignez la Croix-Rouge française du Finistère !

Pour plus d’informations n’hésitez pas à nous contacter par mail 📧 à ou par téléphone ☎️ au 07.84.20.11.43

Découvrez la fiche mission de photographe bénévole au sein de La Croix-Rouge française.

Marie-Christine – Présidente locale

Marie-Christine – Présidente locale

Depuis combien de temps es-tu bénévole à la Croix-Rouge française ?

Je suis bénévole depuis 2014 à la Croix-Rouge française, cela fait donc 8 ans cette année.

Comment as-tu découvert la Croix-Rouge française et ses activités ?

Mon conjoint été formateur en secourisme depuis plusieurs années, j’ai alors eu l’occasion de discuter avec des formateurs qui faisaient partie d’associations de secourisme. En 2011 mon mari a intégré la Croix-Rouge française donc j’entendais parler régulièrement des activités.

Quel parcours as-tu eu depuis tes débuts à la Croix-Rouge française ?

J’ai d’abord participé aux réunions mensuelles de l’unité locale du Pays d’Iroise (Saint-Renan), mon mari y étant adhérent. J’ai alors adhéré à peu près trois mois après mon arrivée pour faire du secourisme (j’avais déjà mon diplôme de PSE1 depuis 2010 à jour de ses formations continues, j’avais une petite expérience en tant que psc1 dans une autre association). Par mon cursus scolaire et professionnel, lors du départ du trésorier adjoint j’ai proposé mon aide, pour le bureau lors de la fin du mandat 2013-2017. J’ai alors été élue trésorière pour le mandat 2017-2021.

Tu es aujourd’hui présidente de l’unité locale du Pays d’Iroise, qu’est ce qui t’as motivé / donner envie de prendre ses fonctions ?

Le mandat 2017-2021 a été particulier du fait de la crise sanitaire, de ce fait de nombreux bénévoles ont souhaité prendre une autre route. Personne ne souhaitait prendre le poste. Je dirai que je suis quelqu’un d’empathique, j’ai l’esprit de cohésion et d’équipe et je baisse rarement les bras face aux difficultés. Il paraissait alors naturel que je prenne le poste. Faire partie de la Croix-Rouge française c’est faire partie d’une équipe où l’on n’est jamais seul pour mener à bien sa mission.

Comment vois-tu ton rôle et tes missions au quotidien dans le cadre de tes fonctions de présidente locale ?

Mon rôle au quotidien est de veiller à ce que les principes de la Croix-Rouge française soient respectés, être disponible au temps que faire se peut pour les cadres locaux, pour qu’ils puissent mener à bien leur mission, être à l’écoute des bénévoles mais aussi des personnes extérieures à notre association, répondre aux mails, être un lien pour tous.

Que pourrais-tu dire à quelqu’un qui hésite à rejoindre la Croix-Rouge française ?

Faire partie de la Croix-Rouge française s’est faire partie d’une équipe où chacun à sa place qu’importe l’âge, la profession, il suffit d’avoir envie de donner un peu de son temps et d’avoir de l’empathie pour les autres.

Quel est ton souvenir le plus marquant à la Croix-Rouge française ?

Je n’ai pas vraiment de souvenir marquant, à part peut-être le poste de secours « la littorale » en juin 2021, il faisait une chaleur écrasante, les coureurs faisaient des malaises, j’étais à l’arrivée, j’ai eu l’occasion de m’occuper de quelques-uns d’entre eux : un m’a raconté pourquoi il avait souhaité être là ce jour-là même s’il n’allait pas très bien (je garderai pour moi ce qu’il m’a confié avant de monter sur l’estrade pour recevoir sa médaille) et il m’a remercié de l’avoir écouté. Ensuite un jeune homme a fait un petit malaise devant moi, nous l’avons isolé en retrait de la sono, une fois qu’il avait repris ses esprits il a appelé sa mère pour savoir si elle pouvait venir le chercher, il me l’a passée au téléphone pour que je la rassure et il est ensuite allé rejoindre ses amis. La maman m’a rappelée 20 minutes après et j’ai retrouvé le jeune homme dont c’était l’anniversaire, elle aussi m’a remerciée ainsi que le jeune-homme. J’avais perdu ma confiance mais ce jour-là, j’ai eu un déclic qu’importe le rôle que nous avons dans une équipe l’important c’est d’agir en gardant notre humanité.