Retour sur une année d’actions en 10 dates clés

Retour sur une année d’actions en 10 dates clés

Difficile de résumer en quelques dates, en quelques chiffres cette année de mobilisation aux côtés de la population ukrainienne. Comment raconter la détresse des enfants et des femmes arrivant dans nos gares ? Comment rendre compte de l’énorme élan de générosité qui nous a donné la capacité de leur venir en aide ? Comment exprimer l’incroyable solidarité internationale qui s’est mise en marche dès les premières heures de ce conflit et qui se poursuit aujourd’hui encore ? Ȧ travers les temps forts que nous avons retenus ici, ce sont ces visages, ces rencontres, ces émotions que nous partageons avec vous.
 
Conflit en Ukraine : 1 an déjà

Conflit en Ukraine : 1 an déjà

Les mois s’écoulent sans qu’une solution de paix ne semble se dessiner, du moins dans un avenir proche. Au regard des besoins qui se creusent de jour en jour et d’un conflit qui s’enlise, les acteurs humanitaires se projettent dans un temps long. Aujourd’hui encore, une cinquantaine de Sociétés nationales restent engagées aux côtés des réfugiés ukrainiens, dont 15 en Ukraine. Cette crise est à ce jour absolument inédite par son ampleur. Pas moins de 122 000 volontaires issus de nombreux pays sont toujours mobilisés, au bout d’un an de conflit armé.

Cette situation inextricable a poussé sur les routes de l’exil des millions de personnes et fait un nombre invérifiable de victimes et de blessés. Elle a détruit et continue de détruire des infrastructures civiles essentielles – maisons, écoles, hôpitaux, ponts… – au mépris du droit international humanitaire et du devoir de protection de la population. C’est le cas en particulier dans les régions situées près des lignes de front, à l’est, mais pas seulement. Les grandes villes de l’ouest ne sont pas épargnées, prises pour cibles régulièrement elles aussi. En plus de la guerre et de la peur, il y a un autre ennemi : le froid.

Depuis des semaines, des millions de personnes doivent affronter la rudesse de l’hiver dans des conditions parfois extrêmement précaires, soumises à des restrictions voire à la privation de chauffage, d’eau, d’électricité. Il ne s’agit plus de vivre mais de survivre.

Dans les pays voisins de l’Ukraine, l’afflux de population s’est tari au cours de ces derniers mois, mais les besoins restent immenses. Ce sont des millions de ressortissants ukrainiens qu’il faut aider. Ils ont, pour la plupart, tout laissé derrière eux, leurs biens mais aussi leurs proches, leur vie. Il leur faut des soins, un toit, de l’argent pour subvenir à leurs besoins de base. Ce sont leurs trois priorités absolues, selon la Fédération internationale qui coordonne les actions de toutes les Croix-Rouge et Croissant-Rouge (IFRC) engagés dans cette crise éminemment complexe. D’autant plus que nous ne sommes pas coutumiers des terrains de guerre. C’est d’ordinaire le rôle du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Nous avons néanmoins su mobiliser toutes nos forces dans cette bataille humanitaire, dès la première heure. Nous sommes d’ailleurs le plus gros contributeur du Mouvement international en termes d’achats et d’acheminement d’aide humanitaire de première nécessité. Nous avons ainsi envoyé plus de 950 000 kits d’urgence (produits d’hygiène, alimentaires, pour bébés) à la Croix-Rouge ukrainienne depuis des mois.

Des camions sont également acheminés pour faciliter le transport de l’aide en Ukraine. En outre, nous avons déployé des équipes en renfort en Roumanie et en Ukraine pour soutenir les volontaires dans les domaines de la santé, de la logistique et des premiers secours.

En France aussi, nos volontaires font preuve d’une énergie et d’une capacité d’adaptation exceptionnelles depuis le début de ce conflit. Ce sont environ 100 000 ressortissants ukrainiens qui ont ainsi trouvé refuge en France, selon le gouvernement, avec l’espoir de retrouver leur pays au plus vite.

Venir en aide aux personnes victimes du séisme en Syrie et en Turquie

Venir en aide aux personnes victimes du séisme en Syrie et en Turquie

Lundi 6 février, à 4 h17, heure locale, un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le sud de la Turquie près de la ville de Gaziantep, et a été suivi d’une série de puissantes répliques.

Puis, à 13h24 heure locale, un second tremblement de terre de magnitude 7,5 a frappé le district d’Elbistan à environ 80 kilomètres au nord de Gaziantep.

Le tremblement de terre a été ressenti dans les pays voisins, principalement en Syrie.

Les premiers rapports indiquent qu’au moins 4361 personnes ont été tuées suite à l’effondrement de plusieurs centaines de bâtiments et que des milliers d’autres ont été blessées.  On s’attend à ce que ces chiffres augmentent considérablement.

Pour l’heure, les secouristes s’efforcent de sauver les personnes piégées sous les décombres et de fournir un abri et une assistance à ceux qui ont perdu leur maison ou qui ont peur d’y retourner.

Le Croissant-Rouge turc a lancé une opération de réponse à la crise et mobilisé des équipes dans plus de dix régions du pays, tandis que le Croissant-Rouge syrien apporte aide et soutien aux personnes dans le besoin dans les régions de Hama, Alep et Latt.

La Croix-Rouge française lance un appel à dons pour venir en aide aux populations affectées. Les fonds collectés seront utilisés par la Croix-Rouge française et ses partenaires, la Fédération Internationale, le Croissant-Rouge turc et la Croissant-Rouge syrien.

La Croix-Rouge française se voit remettre un don de 17 000€

La Croix-Rouge française se voit remettre un don de 17 000€

Afin de soutenir le conflit en Ukraine survenu depuis le 28 février 2022, la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau a organisé une collecte de fonds originale. Les élus ont décidé à l’unanimité de mettre à profit un champ de près de 10ha afin d’y faire pousser du maïs et de le récolter pour le vendre par la suite. La vente de la production, a permis de collecter 17 000€, qui ont été reversés à la Croix-Rouge française.

La solidarité de tous les partenaires a parfaitement fonctionné. Il a suffit d’une seule réunion de réflexion suivi de quelques mails pour fédérer tout le monde et peaufiner la mise en place. 

Gilbert MIOSSEC

Maire de la commune de Plouvorn, et vice-président de la Communauté de Commune du Pays de Landivisiau en charge de l'agriculture

Le mercredi 25 janvier, Olivier HAMON, président territorial et Hugo DAVID, responsable territorial de la communication de la Croix-Rouge française du Finistère, se sont rendu à Loc-Éguiner afin de rencontrer les élus et l’ensemble des personnes ayant participé à ce projet et les remercier de ce don important permettant de financer les actions de la Croix-Rouge française, dans le cadre du conflit en Ukraine. Depuis le début du conflit armé, la Croix-Rouge est engagée afin d’apporter une aide humanitaire à la population touchée. De l’accueil des ressortissants ukrainiens, à l’accompagnement, en passant par une aide alimentaire, matérielle et financière, les bénévoles de la Croix-Rouge française se mobilisent pour répondre aux besoins de première nécessité.

La semence a été assurée par les coopérative Eureden, et Even ainsi que le groupe Le Gall de Plouénan et Guiclan. Le carburant a partiellement été fourni par ce dernier ainsi que par la CPO de Landivisiau, et les produits phytosanitaires par la société Le Floch Appro de Bourg Blanc. L’ensemble des travaux a été réalisé par les entreprises de travaux agricoles locales, bien connues dans le domaine agricole. Le lisier fourni par Gilbert QUENTRIC a été épandu par l’ETA Pouliquen de Loc-Éguiner, le griffon par l’ETA Pellen de Plouvorn, la charrue par l’ETA Le Caap de Saint-Vougay, le semis par l’ETA pENN de Plougar et la récolte qui vient de se terminer par l’ETA Pengam de Bodilis.

Une telle démarche n’aurait pas été possible sans la bienveillance de tous les acteurs bretons qui gravitent autour de l’agriculture dans le Pays de Landivisiau et nous pouvons en être fier.

Henri BILLON

Maire de la commune de Loc-Éguiner, et président de la Communauté de Commune du Pays de Landivisiau en charge de l'agriculture

La Croix-Rouge française du Finistère s’engage aux côtés de la Gendarmerie du Finistère

La Croix-Rouge française du Finistère s’engage aux côtés de la Gendarmerie du Finistère

En ce début d’année 2023, la Croix-Rouge française du Finistère et la Gendarmerie Nationale ont signé une convention de partenariat.

Ce vendredi 13 janvier, à Quimper a eu lieu la signature de la convention de partenariat dans le cadre de la recherche de personnes égarées ou disparues. Cette convention départementale, signée par Olivier HAMON, président territorial de la Croix-Rouge française et la Colonelle Charlotte TOURNANT, Commandant du Groupement de Gendarmerie Départementale du Finistère, renforce davantage la coopération entre la Croix-Rouge française du Finistère et la Gendarmerie du Finistère au profit de la population.

Être plus efficace en cas de disparition inquiétante, c’est l’objectif de la convention. Concrètement, des bénévoles et secouristes de la Croix-Rouge française pourront être mobilisés sur le terrain et participer aux recherches aux côtés de le Groupement de Gendarmerie du Finistère.
Dans le département, cela représente en moyenne, une à deux disparitions signalées chaque jour.

Nos équipes ERU fêtent leurs 20 ans

Nos équipes ERU fêtent leurs 20 ans

Les Équipes de Réponse aux Urgences (ERU) fêtent leurs 20 ans. Possédant une réelle expertise et plus-value pour répondre aux urgences en France mais aussi à l’étranger, ces équipes peuvent être déployées dans les 24 à 48 heures. Déployés près de 50 fois en 20 ans, ces hommes et femmes possèdent des compétences spécifiques dans leur champ d’action :

  • Médical : apporter les premiers secours, un traitement, ou encore la surveillance épidémiologique auprès de la population.
  • Eau et assainissement : réaliser un traitement, et gérer le transport et le stockage de l’eau
  • Support : apporter un soutien logistique, administratif ou encore financier
  • La distribution : fournir aux populations touchées par une catastrophe, des biens nécessaires et de première nécessité.

Composées de bénévoles experts dans un domaine précis, nos équipes d’ERU sont des professionnels qui se mettent à disposition 3 semaines par an pour des missions d’urgence.

Les ERU en quelques chiffres c’est :

  • 232 volontaires dont 76 logisticiens et administrateurs
  • 78 médicaux
  • 81 spécialistes dans le domaine du traitement de l’eau et de l’assainissement
  • ainsi que 78 dans le domaine de la distribution